Jeff Robb British, b. 1965
Free Fall #3, 2015
Series: Free Fall
lenticular print
117 x 84 cm
46 1/8 x 33 1/8 in
46 1/8 x 33 1/8 in
Edition of 9 plus 2 artist's proofs
(FRANÇAIS CI-DESSOUS) The world arrested, its motion frozen – it fascinated photographer Eadweard Muybridge in the 1870s. He revealed the precise locomotion of horse in a sequence of images, each...
(FRANÇAIS CI-DESSOUS)
The world arrested, its motion frozen – it fascinated photographer Eadweard Muybridge in the 1870s. He revealed the precise locomotion of horse in a sequence of images, each taken with a different camera, showing what was right in front of our eyes, and yet invisible to us.
Some 140 years later, the same matter is intriguing three-dimensional artist Jeffrey Robb. In his Freefall series depicting a model apparently in flight, he also takes a scalpel to time – but he doesn’t just slice open time, he unwraps it, showing the moment in a xx-degree sweep of vantage points in lenticular photographs. This is not a scientific investigation, like Muybridge’s series. What unfolds, here, is poetry. The chronology of events is hence disrupted. The action seems to be suspended for an undetermined fraction of time, like hanging in a liminal state, eclipsing the potential next step. The energy inherent to the image now exists for itself, in its own in-between time and space.
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(FRANÇAIS)
Le monde à l'arrêt, comme congelé, fascina le photographe Eadweard Muybridge dès les années 1870. En décomposant le mouvement précis du cheval dans une séquence d'images, chacune prise avec un appareil différent, il révéla ce qui se trouvait juste devant nous, et pourtant invisible à l'oeil nu.
Quatre cent quarante ans plus tard, Jeff Robb se laisse lui aussi captiver par ce même mystère. Dans sa série FreeFall ("Chute libre" ndlr), un mannequin semble poser en plein vol. Robb découpe lui aussi le temps armé de ses appareils photos, mais plutôt que de le rapporter de façon chronologique, il le déploie en un balayage de plusieurs degrés de points de vue, pour en tirer une photographie lenticulaire. A l'inverse des travaux de Muybridhe, il ne s'agit pas ici d'une étude scientifique. Il en découle de la poésie. La chronologie des éevenements s'en retrouve perturbée; la continuité de l'action est interrompue et suspendue à une fraction du temps, comme figée dans un état liminal. L'énergie inhérente à l'image existe maintenant pour elle-même, dans son propre espace-temps.
The world arrested, its motion frozen – it fascinated photographer Eadweard Muybridge in the 1870s. He revealed the precise locomotion of horse in a sequence of images, each taken with a different camera, showing what was right in front of our eyes, and yet invisible to us.
Some 140 years later, the same matter is intriguing three-dimensional artist Jeffrey Robb. In his Freefall series depicting a model apparently in flight, he also takes a scalpel to time – but he doesn’t just slice open time, he unwraps it, showing the moment in a xx-degree sweep of vantage points in lenticular photographs. This is not a scientific investigation, like Muybridge’s series. What unfolds, here, is poetry. The chronology of events is hence disrupted. The action seems to be suspended for an undetermined fraction of time, like hanging in a liminal state, eclipsing the potential next step. The energy inherent to the image now exists for itself, in its own in-between time and space.
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(FRANÇAIS)
Le monde à l'arrêt, comme congelé, fascina le photographe Eadweard Muybridge dès les années 1870. En décomposant le mouvement précis du cheval dans une séquence d'images, chacune prise avec un appareil différent, il révéla ce qui se trouvait juste devant nous, et pourtant invisible à l'oeil nu.
Quatre cent quarante ans plus tard, Jeff Robb se laisse lui aussi captiver par ce même mystère. Dans sa série FreeFall ("Chute libre" ndlr), un mannequin semble poser en plein vol. Robb découpe lui aussi le temps armé de ses appareils photos, mais plutôt que de le rapporter de façon chronologique, il le déploie en un balayage de plusieurs degrés de points de vue, pour en tirer une photographie lenticulaire. A l'inverse des travaux de Muybridhe, il ne s'agit pas ici d'une étude scientifique. Il en découle de la poésie. La chronologie des éevenements s'en retrouve perturbée; la continuité de l'action est interrompue et suspendue à une fraction du temps, comme figée dans un état liminal. L'énergie inhérente à l'image existe maintenant pour elle-même, dans son propre espace-temps.