Astrid Verhoef Néerlandaise, 1973

La pratique d’Astrid Verhoef explore les dynamiques complexes et souvent précaires entre l’humain et son environnement, avec une attention particulière portée aux modes de vie urbains contemporains. Son travail prend forme à travers des voyages solitaires vers des paysages austères, minéraux ou volcaniques, tels que Joshua Tree ou Lanzarote, où elle se met en scène aux côtés d’objets choisis, photographiés à l’aide d’un déclencheur automatique. Alors que ses premières séries mettaient en évidence la rupture entre l’humanité et la nature, ses travaux récents soulignent leur interdépendance, envisagée comme une nécessité et une force de transformation. Des éléments simples (une corde, un nuage, ou un œuf monumental) deviennent des vecteurs de réflexion, évoquant l’ancrage, le détachement ou la possibilité d’un renouveau. L’ensemble de son œuvre instaure un équilibre subtil entre immobilité et expansion, formulant une relation sensible et nuancée à la planète.

L'œuvre d'Astrid Verhoef fait partie de la collection de la Société Nationale des Beaux-Arts à Paris. Elle a été publiée à l'international et exposée à New York, Sydney, Paris, Milan, Tokyo, Berlin, parmi d'autres grandes villes. Son travail a été récompensé par le Prix de la Photographie de Paris, les International Photography Awards, le Salon des Beaux-Arts de Paris, le New York Photo Festival, et bien d’autres distinctions.