Du 6 juillet au 17 août, Echo Fine Arts a l'honneur de présenter "The Diamond Dust Collection", soit une exposition individuelle des photographies de David Drebin.
En complément, la Viewing Room vous propose une approche plus approfondie du travail de l'artiste à travers une multitude de citations et anecdotes.
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Acclamée internationalement, l'oeuvre du Canadien David Drebin est reconnue pour son aspect narratif. Tout droit sorties d'un monde nous étant par trop distant ou étranger, ses images éveille une sensation d'interdit chez le regardeur. En effet, qu'il s'agisse de séduisantes femmes dans de luxueux condominiums ou de lignes d'horizons urbaines au crépuscule, chacune de ses photographies répond à un besoin lié à la nature sauvage de chacun de nous : un mélange unique de voyeurisme, d'intrigue, et de fantaisie.
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The Diamond Dust Collection
La "poussière de diamant" est un matériau scintillant pouvant être appliqué sur le papier et les pigments durant le procédé d'impression. Il apporte un fini texturé, éclatant et élaboré.
Mise en avant par Andy Warhol, la "poussière de diamant" est recherchée pour sa capacité unique à capter la lumière, ainsi qu'à réhausser la beauté et la valeur du tirage.
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DREAMSCAPES
Les Dreamscapes de David Drebin constituent une fenêtre sur un univers onirique auquel nous aspirons. Dominant les gratte-ciel de Manhattan, volant au-dessus de Paris, ou navigant au large de la baie de Naples, ses images imprègnent le regardeur d'un sentiment d'élévation. Photographiés entre le crépuscule et l'aube, ses Dreamscapes sont une invitation à un prendre un nouveau départ.
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Central Park, Diamond Dust, 2020
“Je vis à New York depuis Septembre 1994. J'y ai connu des années difficiles et ai vécu pendant de nombreuses années dans l'appartement de 45 mètres carrés dans lequel j'ai bâti ma carrière. Ce fut une ascension difficile. De la même façon, ce sont les combats et la persévérance dont les gens font preuve qui m'intéressent chez eux.
Cette image fut le tout premier paysage que j'ai photographié, et m'a fait réalisé que je devais pousser en ce sens. Le temps d'exposition fut de cinq minutes et elle fut prise depuis un penthouse localisé à un étage très élevé d'un gratte-ciel de la 57ème rue. J'étais sur les lieux pour une séance photo sans lien, ai regardé à travers la fenêtre et la photo s'est imposée à moi; je me devais de la faire car c'était renversant! C'était une prise spontanée."
David Drebin
FAIT NOTABLE: Dans sa version classique aujourd'hui épuisée, "Central Park" atteint le prix record de 78,000 USD à Art Miami en 2010.
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Dreams of Central Park, Diamond Dust, 2020
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Balloons Over Paris Diamond Dust, 2020
"J'adore faire des photos dans la Ville des Lumières. La magie de Paris. La beauté partout.
Comment ne pas être inspiré par Paris et son inspiration créatrice à chaque coin de rue?"
David Drebin
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Jerusalem, Diamond Dust, 2020
"Cette photographie fut planifiée puisque je me suis rendu à Jérusalem spécifiquement pour la faire depuis le point le plus élevé de la ville. Elle fut prise dans un lieu qui représentait une sorte de zone dangereuse mais j'avais avec moi des agents de sécurité. Cette image requis un très long temps de pose afin de rendre tous les éléments présents dans l'image."
David Drebin
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David Drebin, Baie d'Amalfi, Italie
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Capri, Diamond Dust, 2020
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Heaven Can Wait, Diamond Dust, 2020
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"Je ne prends pas des photos.
Je fais des photos."
David Drebin
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FEMMES FATALES
Mettant en scène des icones dramatiques au coeur de paysages urbains grandioses, les Femmes Fatales de David Drebin nous racontent une histoire. Elles illustrent leur climax, ce moment où tout est sur le point de basculer. La nature cinématographique de l'oeuvre de Drebin est déterminée par son intérêt pour des thèmes tels que la mélancolie, l'humour et le sexe. À la fois voyeuristes et psyhologiques, ses créations possèdent la capacité à faire resurgir des émotions profondément enfouies en chacun de nous.
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Girl in Orange Dress, Diamond Dust, 2020
Choisie comme couverture du Conde Nast Traveler intitulé Room With a View et publié par Assouline en 2010, Girl in Orange Dress est un jalon dans le portfolio de David Drebin. Au-delà de la vue époustouflante sur le parc High Line et la rivière Hudson depuis un étage élevé du Standard Hotel de New York City, cette photo condense tous les éléments constitutifs de l'oeuvre de l'artiste: une jeune femme sensuelle seule dans un condominium, une vue urbaine nocturne, le tout théatralisé par un travail sur la lumière mettant l'accent sur la "Femme Fatale", tout en accentuant la distance qui la sépare du reste du monde. Cette division est marquée par l'utilisation de couleurs complémentaires telles que le bleu de l'arrière-plan avec le désormais iconique orange de la robe. Enfin, ce dernier fait écho aux lumières de la ville dans l'angle inférieur gauche, et dirige le regard vers un point de fuite porté au-délà du champ de l'image, établissant ainsi un parallèle avec les pensées de l'héroïne.
Cette image emblématique est désormais disponible dans la Collection Diamond Dust.
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Big City Spy, Diamond Dust, 2020
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" J'ai toujours su que j'étais un conteur, et qu'il m'était plus simple de m'exprimer à travers des images plutôt qu'avec des mots."
"Pour moi, il n'a jamais question de faire ce métier pour être "cool", et j'ai pendant longtemps connu de grandes difficultés. Durant mes premières annés, je travaillais en tant que serveur de nuit dans un restaurant de la 72ème et Lexington appelé "The Kiosk". J'y servais des Martinis et des steaks au poivre aux même stars de cinéma et artistes que je photographiais plus tard pour les magazines en papier glacé.
Être serveur fut l'ultime formation: apprendre à service les autres et jongler entre de multiples commandes dans ma tête! Entre deux roulements, je préparais mes séances photo ou tirais mes négatifs couleurs dans les labos de New York (avant l'âge du numérique!). Dans les années 90, je passais des jours entiers dans les chambres noires à construire mon portfolio. Puis je prenais le métro depuis mon appartement de Soho pour me rendre au travail dans les quartiers chics.
Souvent, profitant de la chaleur estivale nocturne, je rentrais en roller blade et passais par Time Square en rêvant d'avoir moi aussi un jour, mes oeuvres affichées sur l'un des fameux panneaux publicitaires géants! La raison pour laquelle je me suis accroché à ce rêve est la suivante : j'ai toujours su que j'étais un conteur, et qu'il m'était plus simple de m'exprimer à travers des images plutôt qu'avec des mots."
David Drebin -
I Love You with Girl, Diamond Dust, 2020
Prise dans les rues de Tribeca à New York en 2006, cette édition limitée est uniquement disponible dans la collection Diamond Dust.
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"New York City. La plus grande histoire jamais vendue. Les rêveurs, les marginaux, les fous, les parias, les premiers originaux qui affluèrent à New York depuis le reste du monde pour aller à la conquête de leurs rêves. Vous pouvez être ce que vous voulez et qui vous souhaitez à New York City. Cette ville accueille tout le monde et tout y est possible.
Tout a débuté pour moi à l'école de design Parsons en 1994. Les lumières y étaient prometteuses. Néanmoins, le vrai apprentissage se fit dans les rues, à découvrir et ressentir l'invasion des sens. Ceci fut là le vrai apprentissage. La vraie vie. Les vrais rêves. Les vrais plans auxquels s'ajoutent patience, persévérance, motivation et détermination. Une poursuite incessante. Aucun succès ou échec n'est final. New York City, la plus grande histoire jamais vendue. Tout commence par un rêve que l'on a pour soi. Quel est votre rêve?"
David Drebin
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"I don't identify myself as a photographer, I never have.
I've always identified myself as a creator of luxury."
David Drebin
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Floating Dreams, Diamond Dust, 2020
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Love is in the Air, Diamond Dust, 2020
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Below The Surface, Diamond Dust, 2020
